Depuis quelques mois déjà le studio Game Republic, fondé par Yoshiki Okamoto (producteur et papa de Final Fight et Street Fighter II et bien d’autres jeux) n’avait pas l’air bien en forme. Aujourd’hui il semble avoir disparu et Okamoto s’est envolé dans la nature.
Yoshiki Okamoto vous le connaissez déjà si vous écoutez nos podcasts : c’est sous son impulsion qu’a été crée Street Fighter II et tout le genre du jeu de baston en général. Depuis 2003 Okamoto travaillait dans son propre studio qu’il avait fondé, et qui portait le doux nom de Game Republic. Vous ne connaissez probablement pas ou peu de jeux du studio et pour cause : il devait se focaliser sur la création de jeux pour la Xbox 360 et la Ps3, et Game Republic était pour Microsoft un des studios qui devait faire vendre des Xbox 360 au Japon. Le résultat fut l’inconnu Every Party sur Xbox 360, et un peu plus tard Genji : Days of the Blade sur Ps3 dont on se souvient plus pour son « Giant enemy Crab » que pour ses qualités ludiques. Plus récemment il y eut Folklore, un action RPG sorti en 2007, et surtout Majin and the Forsaken Kingdom sorti en automne de l’année dernière et passé totalement inaperçu alors qu’il a reçu de très bonnes critiques de la presse. Résultat ces derniers mois les branches d’Osaka et de Nagoya avaient été fermées, ainsi que la division jeux de société. Dernière mauvaise nouvelle, la compagnie avait annoncé suspendre ses employés pour une durée indéterminée.
C’est alors que l’histoire devient étrange. Okamoto a commencé à écrire quelques posts sur son blog personnel disant qu’il ne vivait plus avec sa famille mais louait un appartement dans un quartier pas super, que c’était loin du métro, et qu’il avait acheté du poisson qui n’était pas très bon. Le 2 juin dernier, le blog d’Okamoto disparaissait de la toile et des rumeurs commençaient à apparaître : il aurait emprunté pas mal d’argent pour maintenir son studio à flot et pour d’autres choses plus obscures, et aurait depuis quitté le pays pour ne pas rembourser ses dettes. A priori il serait toujours au Japon car un de ses comptes sur un réseau social japonais continue d’être alimenté de messages et de photos.
Le jour de la rédaction de toutes ces informations, Kotaku tentait de joindre Game Republic et découvrait que le numéro de téléphone avait été changé, le nouveau numéro n’arrivant que sur une boite vocale. Le site web officiel de la boite n’avait pas été mis à jour depuis octobre et selon les sources de Kotaku, il n’y avait que quelques personnes encore présentes pour faire tourner la machine. Le 13 juin dernier, le site officiel de Game Republic disparaissait et on apprend aujourd’hui que les lieux qui hébergeaient le studio sont à louer.
Le studio a complètement disparu. Aucun communiqué de presse, aucun message sur le web, aucune information envoyée à aucun journaliste ne fait mention de la fermeture. Et Okamoto ? J’ai bien ma petite idée sur la question mais ça ne vous paraitra par très sérieux : criblé de dettes et poursuivi par les maîtres du monde, Okamoto a décidé de laisser parler le Ryu qui était en lui. Il est désormais sur les routes, affublé d’un simple Kimono et vit d’air pur et d’eau fraiche en poursuivant un but que lui seul connait.
Ou alors il a choisi la fin de Boxer, en partant avec tous les sous qu’il a piqué : http://www.vgmuseum.com/end/arcade/b/ssf2tbal-8.gif
Where is the champion?
Where is Okamoto ?
Je sais qu’on y est pour rien, mais je trouve dégueulasse le fait de faire de l’humour sur un mec qui est en pleine chute libre.
Ce mec est apparemment au fond du gouffre. Un minimum de retenue serait quand même de rigueur.
Ouais j’avoue on y a été fort. La prochaine fois je pense que je mettrai une pierre tombale et un jésus crucifié pour être sûr de montrer à quel point nous sommes compatissants.
De toute il a fait final fight le meilleur jeu capcom lol
« Je sais qu’on y est pour rien, mais je trouve dégueulasse le fait de faire de l’humour sur un mec qui est en pleine chute libre.
Ce mec est apparemment au fond du gouffre. Un minimum de retenue serait quand même de rigueur. »
Pas faux.
Tristes nouvelles pour un homme qui a véritablement créé un univers infini. (oui, c’est fait exprès)
Bon j’espère qu’il sait pas fait hara kiri (ou seppuku au choix), ça la fouterait vraiment mal.
Auquel cas ça serait un jour de deuil pour le jeu de baston.
Tout ça, bien entendu si cette news n’est pas une blague de mauvais goût.
ne s’est »
Trop fatigué, trop de fautes d’orthographes. =_=
@Neithan:
Très drôle.
Etant donné que je connais ta véritable identité, si une chose pareille t’arrives à toi ou à un membre de ta famille, comptes sur moi pour être le premier à t’envoyer des mails pour me
foutre de ta gueulemontrer à quel point je compatis .Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien, n’est-ce pas thomas? ^_^
Tu veux que je dise quoi ? « Pauvre monsieur bouhouhou c’est trop triste » ? Tout créateur de SF2 qu’il soit, ses choix de jeux, de direction, de financement ont mené son studio à la faillite moins de dix années après sa création. Comme des dizaines de studios et de gens, connus ou méconnus, qui se plantent, rebondissent, recommencent, etc, Okamoto va très probablement rebondir, il va se trouver une nouvelle boite où il aura un poste moins important et fera des jeux de commande pour éponger ses dettes.
Ah oui une dernière chose : mon mail (et mon nom) sont dans la section à propos. La prochaine fois trouve mieux pour tenter de me convaincre.
Non thomas, pas la peine d’aller dans le pathos. Je parles juste de retenue. pour illustrer vu que tu fais preuve de mauvaise foi, dans ton article, le dernier paragraphe sur ryu est plus que dispensable. Tu vois ce n’est pas grand chose. Ça s’appelle le respect.
J’espères que tu dis vrai et qu’il va rebondir, parce que si ce n’est pas le cas, t’auras l’air encore plus con. Un comback dans la vie n’est pas aussi facile que de mettre 50c dans une borne aprés un continue.
Et je ne cherches pas à te convaincre de quoi que ce soit, juste te montrer qu’il ne faut pas faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas qu’on te fasse.
Mais j’arrête ici ma leçon de morale, autant pisser dans un violon.
Laisses tomber et continue à être désinvolte, on en rira la prochaine fois que l’on se croisera. J’te lacherai même un grec.
Sans rancune.