phantom_breaker_bonus08

Phantom Breaker dans « Le journal d’un rédacteur fatigué Episode 3 – Du cul, et le pourquoi de l’exclu ! »

Il est deux heures du matin.

Je suis rédacteur sauvage, tel un animal nocturne qui guète sa proie. A chaque instant j’observe le moindre changement dans l’air à la recherche de ma pitance quotidienne. Certains mets sont ordinaires, d’autres plus savoureux, et certains carrément dégueulasses. L’une de mes proies est tout cela à la fois : ordinaire, savoureuse, et dégueulasse. Ce met, fin et délicat, est très rare et apprécié, et je ne suis pas le seul fauve rodant en cette nuit printanière. Mon alter-ego maléfique, Atssal, doit probablement être proche, cherchant la même chose que moi.

Que vois-je ? Derrière une mise à jour de RSS s’avance un jeu au gout unique : Phantom Breaker. Il est exactement comme je l’ai décrit plus haut. Ordinaire dans sa laideur et sa non prise de risque, savoureux tant il est pitoyable, dégueulasse tant il fait appel aux plus bas instincts de l’homme. Il s’approche, et il n’est pas seul. Derrière lui son père, son géniteur, le suit, il lui murmure quelque chose. Je ne dois pas bouger pour le moment, je dois comprendre leur conversation. Félin, je me colle encore plus prêt du sol et me concentre pour entendre ce que le père est en train de dire. Il parle, je crois, de sortie, de pourquoi il a décidé de marier Phantom Breaker a une Xbox.

« Nous ne nous concentrons pas sur les capacités techniques, mais sur les utilisateurs. Les utilisateurs Japonais de la Xbox 360 aiment profondément leurs jeux, et leur habileté à agrandir leur communauté est exceptionnelle. Les jeux qui n’obtiennent pas d’attention de la part de la communauté son ennuyeux, et ils se vendent mal. »

Je comprend, un prétendant autre que Xbox 360 aura voulu posséder, mais le père s’y est opposé prétextant qu’il valait mieux une famille moins grand mais plus soudée. Ils viennent dans ma direction. Alors que je suis déjà collé au sol, j’ai la sensation d’y faire un trou tant je voudrais y rentrer. Mon rival n’est peut-être pas loin, je dois agir, maintenant.

« De plus pour ta sortie, nous avons prévu beaucoup de dotations et de cadeaux, et… »

Je bondis et en un instant saisit le géniteur, écrasant cette actualité inintéressante sur l’herbe nocturne et humide du Netvibes silencieux. Phantom Breaker s’enfuit, répandant sur son chemin les dotations et cadeaux qui doivent orner son futur jour de gloire. J’achève ma proie et me tourne vers cette news qui s’enfuit. Je la suit, enjambant quelque chose. Quand soudain mon regard est attiré par ce qui se trouve au sol…

[…]

J’ai perdu l’appétit. Chasser dans la jungle de l’information est parfois difficile. On s’y fait, on s’endurcit. Mais être confronté ce genre de choses est vraiment trop insupportable. Car si ma proie promettait d’être à la fois savoureuse, ordinaire et dégoutante, je n’avais pas remarqué, de loin, qu’elle en était à un stade aussi avancé de pourriture de sa propre personne. Trop pour moi, beaucoup trop. Dégouté, je ramasse les choses que cette hideuse actualité a laissé au sol, juste pour avoir un jour l’opportunité de les montrer à ma descendance, de lui expliquer pourquoi c’est mal, et pourquoi chaque jour peut-être un combat à mener.

Mais en attendant, il est 2h30 du matin, Phantom Breaker m’a vaincu.

Via : Siliconera et Siliconera

Publié par

Neithan

Neithan est le fondateur et grand chef de Bas Gros Poing. Quand il n'est pas en train de parler de sa passion pour Guilty Gear il se prend à croire qu'il peut changer le monde et manger des gateaux. (╯°Д°)╯︵ ┻━┻

3 réflexions au sujet de « Phantom Breaker dans « Le journal d’un rédacteur fatigué Episode 3 – Du cul, et le pourquoi de l’exclu ! » »

  1. Ah merde, il l’a trouvé ! Ca faisait plusieurs semaines que je gardais l’information sous le coude pour vous faire rager. J’attendais un Tmdjc seal of approval qui n’est jamais venu. 😀

    Ca fait rien, j’ai 2-3 autres conneries du même genre qui trainent quelque part. Faudrait que je pense à les ressortir à l’occasion, il y a de quoi se fendre la gueule.

  2. Je reste curieux de tester le jeu. Vu les vidéos, je place peu d’espoir autour du jeu. Au meilleur des cas, je pense qu’il sera un jeu moyen ou l’on se fait quelques parties entre potes avant de revenir à d’autres jeux.
    2 personnes que je connais ont eu l’occasion de tester le jeu, l’un d’entre eux m’a dit que le jeu est à chier, et l’autre plutot sympa…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *