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Rions un bon coup avec des extraits du livre de Daigo Umehara

Si vous l’aviez loupée, sachez que la dernière blague de Daigo après avoir fait la promotion de jeux Square Enix fut d’écrire un livre dont le titre pourrait être traduit en « La volonté de continuer à gagner ». Si le livre se base sur ses expériences en temps que joueur, il faut tout de même comprendre que c’est plus un livre de promotion et de coaching personnel qu’une autobiographie ou la révélation de ses secrets les plus salaces.

Je ne serais pas étonné que Kotaku ait lut le livre en espérant trouver de saletés sexistes à jeter sur la toile, toujours est-il qu’ils ont résumé quelques-uns des sujets du livre. Accrochez-vous à vos sticks, on va rigoler un bon coup.

 
Il y a ceux qui gagnent, et ceux qui sont des gagnants. Selon lui, 99.99% des gens ne peuvent pas continuer à gagner. Que si quelques-uns peuvent gagner, peu comprennent ce que cela impliquer d’être un gagnant. Être un gagnant signifie perdre pour continuer de gagner. Daigo le dit : « Il faut trouver l’équilibre entre l’arrogance de la victoire et ne pas se sous-estimer quand on perd. »

 
Il n’y a pas de chemin facile. Daigo dit que les wikis, les guides, tout ça, c’est cool, mais ça n’apprend pas à devenir the best of the best. Donc il évite les méthodes et stratégies que les autres trouvent avantageuses. Selon lui, cela signifie se reposer sur le système et ne pas penser par soi-même, et donc ne plus progresser.

On ne peut pas posséder une stratégie. Daigo est colère de voir parfois des gens utiliser contre lui des stratégies qu’il a lui même mis au point. Mais comme il est l’incarnation de Bouddha, il a compris qu’il ne pouvait pas mettre un brevet sur les stratégies qu’il inventait. Mais comment continuer de gagner si tout le monde lui pique ses idées ? En développer d’autres bien sûr car « La capacité à développer une nouvelle stratégie est plus importante que la stratégie que l’on a développé. »

Il ne faut pas « lire » son adversaire ou se concentrer sur ses faiblesses. Car en essayant de se souvenir et en capitalisant sur les habitudes et erreurs des autres, on ne se concentre plus sur soi-même. Mais le coquin avoue que c’est quand même vachement pratique de connaître le mec en face, juste qu’il faut faire attention à ne les utiliser que contre ledit joueur. Et cela ne permet pas de progresser. Car Daigo a dit : « La véritable force est atteinte quand vous pouvez lire votre adversaire mais le battre sans exploiter ses faiblesses. » 

La différence entre l’objectif et le but. Daigo insiste sur un point : les vrais winners de la vie ont un but dans leur vie, et pas juste l’objectif de gagner. C’est quand il a lui-même saisi que son but était de progresser et non pas de juste avoir l’objectif de gagner un tournoi qu’il a gagné des tournois. Car comme il le dit lui même : « Un objectif guide quelqu’un. Mais si cela devient une obsession, alors l’objectif devient le but, et ils ne sont plus capable de bien jouer. »

 

Vous avez compris tas de piffeurs ? Alors vous allez méditer tout ça sur le online de SFIV, je ramasse les BP dans une heure.

Publié par

Neithan

Neithan est le fondateur et grand chef de Bas Gros Poing. Quand il n'est pas en train de parler de sa passion pour Guilty Gear il se prend à croire qu'il peut changer le monde et manger des gateaux. (╯°Д°)╯︵ ┻━┻

38 réflexions au sujet de « Rions un bon coup avec des extraits du livre de Daigo Umehara »

  1. « Je ne serais pas étonné que Kotaku ait lut le livre en espérant trouver de saletés sexistes à jeter sur la toile »
    Je ne serais pas étonné que Kotaku ait juste traduit les têtes de chapitres ou un communiqué de presse.
    Je ne peux pas croire une seconde que le rédacteur se soit envoyé le bouquin juste pour écrire une news rigolote.

  2. Les quelques extraits que j’avais lu sur Kotaku m’avaient paru plutôt pertinents et intéressants. Je ne suis pas trop dans le trip « personal coaching / rien ne peut m’arrêter », mais ce qu’il dit sur la défaite par exemple, je le partage entièrement. Bref j’ai pas compris en quoi c’est comique. 😐

  3. Hynkel : je pense pas que le livre soit super, super long. Après pour ceux qui ont pas compris, c’est pas tant ce qu’il dit qui est drôle mais la façon dont c’est fait style livre pour aller de l’avant que ma belle-mère lit avant de se coucher.

  4. Parfaitement d’accord avec toi Neithan, ces extraits type message pourri de shonen « regarde au fond de toi et tu comprendras le vrai sens de la victoire » méritent bien une petite tranche de rigolade^^.

    Bien placée la vidéo Syl, je la connaissais mais la comparaison avec ce qu’a écrit Daigo est bien vu^^.

  5. En même temps prendre des extraits, fatalement sorties de leurs contextes, pour dire « trop lol y carbure au shônen spirit ce gros naif », ça on peut tout aussi bien le faire avec Machaviel, Renard et peut être même BHL, c’est dire…
    Ce qui n’empêche en rien de trouver que ce billet remplit parfaitement ça fonction, à savoir faire sourire, rire ou simplement amuser, voire en agacer certains.
    En fait ce qui pêche un peu avec cet article, selon moi, c’est un petit manque de relativisme quand à la réelle implication de Daigo dans ce projet. Parce que pendant que le petit monde du jeu de baston s’exclame : « Daigo a écrit un bouquin, zomfg ! », j’ai envie de répondre « Ouais bien sûr, si c’est comme 85% des pseudos écrivains contemporains (toutes nationalités confondues) qui comptent sur leur nègre ou se font enfiler/rectifier violemment par leur éditeur… » Bref, je ne vais pas vous faire un dessin, mais on apprendrait de la bouche même de Daigo, qu’il n’a jamais écrit la moindre ligne de cet ouvrage ou y a seulement participé de façon symbolique ( « on a recueilli des interview de Daigo et on en a fait un book qui va bien » ), sincèrement, qui en serait étonné ?

  6. Eh! Si ça se trouve, les shônen cherchent depuis le début à nous montrer la vérité. Mais ça me ferait chier de me dire que Yugi Oh a tout compris à la vie.

  7. Les shonens c’est basique, tu as un moral de fer, donc tu es un winner, je ne vois pas comment contester le truc.
    Si tu as un moral négatif, tu perd ton sens froid, tu risque fatalement de mal jouer… donc c’est pas faux, mais c’est surfais tout le monde le sais… (plus facile a dire qu’a faire).
    Le truc c’est que ça fait rire parce que bien sur c’est surfais, tout les coacher vont te baratiné la même chose

  8. @à tous ceux qui « troll » sur ce que Daigo à écrit ou dit:
    Vous trouvez ce que c’est n’importe quoi ce qu’il a écrit, ben c’est simple les mecs, battez-le à « un first to cinq » à SSF4 AE et après vous pourrez dire à ce moment là que c’est du n’importe quoi…sinon si aucun d’entre vous n’a jamais affronter Daigo, je pense sincèrement qu’ils y a quelque-uns qui ne devrait pas trop (vous savez quoi)…

    Sinon ça veut dire que c’est vraiment la formule gagnante ce qu’il à écrit, malgré que ça à l’air très étrange pour certain…

  9. Nan mais attends c’est n’importe quoi ce que tu racontes.

    Quand on écrit, on s’expose de facto à la critique (plus ou moins subtile et parfois plus drôle que critique), et ça ya pas besoin d’être le meilleur pour avoir le droit de critiquer et heuresement, t’as jamais eu besoin d’être meilleur ouvrier de france pour pouvoir dire que ce que tu manges a un gout de merde.
    Et c’est quoi le rapport au fait ? Le mec a pas/peu de qualité littéraire mais on peut pas le critiquer, en rire parce qu’il nous défonce a SF4 ? Bravo la logique.

    Et t’as pas l’air de saisir (après c’est p’tet la trad) mais la plupart des morceaux « choisi » sont du WELL, DUH et le reste c’est du bullshitting philosophique à deux francs ( ouai t’es vraiment fort si tu gagnes en te mettant toi même des batons dans les roues !).

  10. C’est vrai que c’est surprenant cette « vague » de troll/haine… Je vois pas trop le délire, mais bon j’ai jamais passé les poules donc je peux pas me permettre comme les « pro-hat… Gamers »

    « décidément, le temps est comme les œufs, dur… »

  11. yolsgens / 25/04/2012

    C’est marrant y dit pas qu’il faut vivre chez sa mère, avoir un job pourri et s’entraîner 10h par jour aussi *sifflote*

    Hahaha Ca sent la RAGE du sac à pleins nez, c’est terrible !

  12. “Un objectif guide quelqu’un. Mais si cela devient une obsession, alors l’objectif devient le but, et ils ne sont plus capable de bien jouer.”

    Je me disais aussi que mes objectifs devenaient trop souvent des buts et que c’était pour ça que j’étais qu’une pauv’ merde.
    Je vais changer ça tout de suite !
    .
    ..

    !!!
    Fuck ! C’est quoi la différence entre but et objectif ?
    Tant pis, je mixerai les deux, et je tenterai maintenant d’atteindre mes… Objectpifs !

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