Putain deux ans

Bas Gros Poing a deux ans, c’est un peu fou en fait quand on y pense.

Il y a deux ans Neithan, un type que j’assimilai à John Lennon*, croisé deux trois fois à des soirées, me téléphone en mode « ouais t’es igné son on voudrait faire un podcast ça te dirait de nous aider ou de nous dire comment faire ? »

Et plutôt que de fuir ou refuser, j’ai aidé à monter tout ça.

Et puis voilà, on s’est retrouvé en novembre 2009 à enregistrer la première émission après quelques galères. A ce moment là ma fille avait 3 mois, maintenant elle marche et elle commente les vidéos de gameplay de Skullgirls à base de « elle fait quoi là ? » et Bas Gros Poing commence à jouer avec ses amis de Barre de Vie chez Canard PC. Le truc avec les enfants c’est qu’ils font toujours n’importe quoi à l’adolescence.

Il y a deux ans et demi tu me choppais dans un bar et tu me demandais de te parler de jeu de baston j’aurai répondu sous la menace Soul Calibur (dosé activement dans ma colloc depuis le premier sur dreamcast) et probablement Guilty Gear (mais plus comme souvenir de déculottées incompréhensibles). Alors Bas Gros Poing ça m’a apporté une passion de plus où regarder mon temps libre disparaître. Rencontrer des gens passionnés et prêt à pas mal de choses et puis surtout heureux de parler de leur passion, pour moi c’est ça Bas Gros Poing.

Et c’est ça que j’adore, ce qui fait que je suis content de faire partie de l’équipe, même si ce n’est que du côté technique, cette passion dévorante associée à une envie de la partager. Et puis c’est tout de même communicatif, je dose quand je peux, je passe parfois en salle d’arcade et j’ai même tenté quelques compétitions.

Je me souviens à quel point on ne s’attendait pas à l’engouement lorsque les serveurs sont tombés en février 2010 parce qu’il y avait trop de trafic pour écouter les résumers à l’arrache de Neithan et Liky enregistrés durant les nuits de la WGC. Et puis il y a eu le Stunfest où on nous a demandé de signer des T-shirts (purée même quand je jouais du métal j’ai pas signé autant d’autographes).

Ce petit message c’est un peu ma déclaration d’amour, à Neithan qui est un fou furieux qui porte le projet sur ses épaules, à tous les autres qui bien évidemment font aussi vivre le projet maintenant ou l’on fait vivre et puis à tous ces gens que j’ai rencontré en deux ans d’aventure.

Et c’est surtout mon remerciement pour vous, les lecteurs/audteurs, ceux qui viennent régulièrement et sans qui bien sûr on n’existerait pas, ou pas comme ça.

Et un jour on rachètera Shoryuken c’est prévu.

* La première fois que j’ai vu Neithan il avait les cheveux longs, des lunettes de soleil de hippies et des fringues 70’s

Tougeki 2011 : controverses et remises en questions

Le Tougeki c’est un peu la marotte des anciens et des semi-anciens joueurs dont je fais partie. C’est un tournoi arcade ayant lieu au Japon, dont les qualifications sont régionales et se font en salle d’arcade, organisé par Enterbrain, la société derrière le magazine Arcadia Mag. Il existe depuis 2003 et était largement qualifié de tournoi ultime par les fans de jeux de baston. On y trouve souvent les meilleurs joueurs du Japon (et donc souvent du monde), il se joue en un seul match gagnant tout du long du tournoi (solo ou team selon les périodes et les jeux), et il a proposé au fil des ans une grande quantité de jeux. Bref c’était la messe du jeu de baston. « C’était » ? Oui, parce que depuis deux ans, et avec l’édition 2011, le Tougeki a perdu de sa superbe.

Habituellement le Tougeki avait lieu dans une salle louée spécialement pour l’événement, mais avec l’édition 2010 il a été décidé de faire rentrer le Tougeki dans le Tokyo Game Show. Cette contrainte est évidemment budgétaire, la location d’une salle étant très chère au Japon, et l’évènement n’attire que les amateurs et peine à conquérir un public un peu plus large. L’édition de l’année dernière avait été une des plus massives, énormément de jeux étant présentés, la compétition était étalée sur deux jours. Cette année le Tougeki a fait son retour au Tokyo Game Show, mais avec moins de jeux, et une unique journée. On trouvait donc Aquapazza, SSFIIX, SFIV AE, et BBCS en compétition. Ce petit nombre de jeux s’explique par la volonté des organisateurs de scinder le tournoi en deux dates, la prochaine étant certainement prévue pour l’AOU show, la grande messe des constructeurs de l’arcade ayant lieu en février tous les ans.

Comme dit précédemment, le Tougeki possède des qualifications régionales à travers le pays, dans des salles partenaires. Les étrangers eux demandent des places qui leur sont réservées dans chaque tournoi par l’organisation. Cette année il y avait donc 8 teams étrangères de qualifiées sur SFIV pour un total de 32 teams. C’est énorme et un bel effort de décentralisation fait par l’équipe organisatrice. Enfin pour tous ceux qui n’ont pas pu se qualifier, il y a les last-chance. Les last-chance étaient auparavant une loterie bête et méchante : vous venez, vous vous inscrivez, si vous êtes tiré au sort vous faites le tournoi. Celui-ci dure environ une heure et ne peut donc pas accepter tous les joueurs venant tenter leur chance, d’où le tirage au sort. Maintenant que vous avez un topo un peu général du Tougeki et de comment tout est organisé, nous allons passer au sel de cet article : les problèmes qui ont entaché le tournoi le week-end dernier.

Tout a commencé quand une des deux équipes américaines est arrivée sur place et a découvert… qu’elle ne pouvait pas participer au tournoi SFIV. L’erreur était à priori tout à fait humaine : la salle d’arcade s’occupant des qualifications avait également des qualifications BlazBlue et les organisateurs du Tougeki ont fait l’erreur de croire qu’il n’y avait pas SFIV et ont donc donné leur place… à une équipe supplémentaire des last chance, aka Daigo et Iyo. Aussi quand les joueurs ont montré leurs cartes délivrées à l’issue de la qualification ainsi que leur noms imprimés dans la brochure officielle du tournoi, l’excuse est mal passée. Heureusement pour l’équipe américaine, Fubarduck – gérant de la salle Arcade UFO aux USA et parlant japonais – était avec eux et a tenu la bride pendant pas mal de temps pour que les joueurs américains puissent jouer. Leur interlocuteur n’étant pas habilité à prendre des décisions, les américains ont attendu entre chaque proposition et chaque réponse que leur interlocuteur s’en aille demander et revienne leur donner l’avis des organisateurs. Plusieurs solutions ont été envisagées des deux cotés :

  • Le remboursement du billet d’avion d’un des joueurs qui l’avait payé de sa poche (refusé par le Tougeki)
  • Faire combattre les deux teams gagnantes des last chance (refusé aussi par le Tougeki, nous verrons pourquoi plus bas)
  • Les faire combattre Daigo et Iyo (refusé par les joueurs)
  • Proposer à l’équipe taïwanaise – qui avait été aussi oubliée par l’organisation mais ajoutée au dernier moment – de les combattre, mais si les joueurs taïwanais ne voulaient pas, les américains étaient disqualifiés (on imagine bien que les joueurs ont refusé)

Finalement l’organisation du Tougeki a proposé un deal : ils devraient jouer contre l’équipe du Koweït, elle aussi qualifiée via un tournoi qualificatif Tougeki mais également oublié par les organisateurs, et le vainqueur du match prenait la place dans le tournoi. Les joueurs américains ont finalement accepté et ont perdu ledit match, et n’ont donc pas pu accéder au bracket.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. La raison officielle de toute cette embrouille est, comme dit plus haut, la méprise avec la qualification BlazBlue. La raison officieuse serait qu’il ne devait y avoir qu’une seule équipe à la fin des last chance, et qu’il fallait libérer un créneau pour… Daigo et Iyo.
Petite explication : le système de last chance était autrefois libre d’accès concernant la loterie définissant qui participait, mais a depuis changé. Pour pouvoir accéder aux last chance, il faut avoir participé et gagné une qualification en salle. Chaque qualification a lieu dans une salle et on y gagne un ticket rouge si on est vainqueur. Puis tous les bourrins des différentes salles d’une même région doivent s’entre-tuer dans un tournoi final qui donnera accès à la qualification et au fameux ticket bleu que les joueurs américains possédaient bien.

Autrement dit il fallait qu’au moins un des deux membres de l’équipe ait un ticket rouge sans quoi l’équipe n’avait même pas le droit de participer aux last chance. Et ni Daigo ni Iyo n’avait participé à une quelconque qualification et ils n’avaient donc normalement pas le droit de participer aux last chance. Ils ont quand même participé, la raison officielle étant que Daigo était un joueur professionnel. La raison officieuse serait que les organisateurs du Tougeki voulaient absolument Daigo dans le tournoi, probablement pour des raisons d’image et de sponsoring, et ont ne sait actuellement pas s’il a fait ses matchs ou a été qualifié d’office. Comme il n’y en avait pas, il a fallu lui trouver une place. Impossible de disqualifier des joueurs japonais passés par l’étape pesante des qualifications. Impossible de donner la place des last chance vu le nombre d’équipes venues tenter leur chance. Il ne restait plus que les équipes étrangères, et parmi les étrangers, seules les USA avaient quatre équipes qualifiées, les autres pays n’en ayant qu’une. Une équipe américaine a donc été éliminée.

Mais pourquoi Daigo n’a pas fait les qualifications s’il voulait participer ? Quand nous en avons discuté avec Seth Killian lors de la Gamescom, il nous a dit que le Tougeki était de moins en moins apprécié par les joueurs. Les qualifications sont très/trop chronophages et demandent trop d’étapes pour participer à un unique tournoi. De plus le format en un match gagnant et élimination directe laisserait une trop grande place au hasard : comment jauger un adversaire sur un seul match et trouver une contre-mesure. Certains diront que le second round est là pour ça, mais dans des jeux aussi bourrins que BlazBlue en solo où la barre vole de façon vertigineuse, il est très difficile de cerner son adversaire et de faire un comeback en un unique match (c’est d’ailleurs à cause de cela que Buppa et Kaqn, deux légendes de GG et BB, ne participent plus). Selon Killian la team Madcatz ne participait pas pour cette raison : trop de temps à consacrer à un tournoi donnant trop de place au hasard et rien à gagner à la fin. Si Tokido et Mago ont changé leur fusil d’épaule et ont pu finalement participer, ce n’était pas le cas pour Daigo qui a eu droit à un passe droit.

Le Tougeki de cette année a donc été un beau bazar. Les organisateurs se sont fendus d’un communiqué d’excuses, la communauté japonaise  (dont Gama no Abura, organisateur du Nagoya Street Battle) a été choquée de voir ce qui s’est passé et a demandé aux joueurs américains de ne pas faire de cette erreur celle de tous les organisateurs japonais. Les joueurs américains concernés ont accepté les excuses du Tougeki mais on imagine qu’il digèrent mal la chose, surtout le refus du remboursement des frais d’avion (les organisateurs ont même dit au joueur concerné de demander à… la salle d’arcade qui a organisé la qualification, qui n’a pourtant rien a voir dans l’histoire).

Certains dans la communauté US ont pris les choses bien trop à cœur et déclenché un bel élan de négativité : le SBO est un tournoi merdique qui ferait mieux de crever, le format 1 match gagnant en élimination directe devrait changer pour le format américain, le stream était à la fois payant (environ 15 euros) et à chier (il l’était, par exemple seul 1 match du Top 8 a été streamé), et que c’était inadmissible de ne pas voir les joueurs étrangers sur le stream. D’autres moins cons et plus nuancés ont préféré dire que le Tougeki, malgré son aspect professionnel, vivait dans le passé et ne s’occupait pas suffisamment des joueurs étrangers qualifiés (il n’y avait même pas de traducteur anglais/japonais pour expliquer les règles aux joueurs). De même certains demandent à l’organisation du Tougeki de faire un choix : s’ils veulent que des étrangers viennent, que des étrangers s’intéressent au tournoi, il faut au moins passer quelques-uns des matchs des équipes qualifiées sur le stream pour motiver les joueurs à venir aux prochains. Ou bien simplement stopper les qualifications en dehors du Japon s’ils ne sont pas prêts à faire des efforts d’internationalisation, et se concentrer alors sur la création d’un pur tournoi Japonais.

Pour ma part, si je trouve que certains américains en font un peu trop et oublient qu’ils ne sont pas le centre du monde, je trouve que pas mal de leurs arguments sont justes. Enterbrain étant une compagnie le stream payant ne me choque pas, mais qu’il soit de mauvaise qualité oui. Qu’on offre des spots de qualification est vraiment une bonne chose, mais il faut assumer ses choix un minimum et faire les choses comme annoncées. Il en est de même concernant les joueurs qui payent des fortunes pour participer et faire briller l’évènement et ne sont même pas considérés par les organisateurs. Cette décision de faire jouer Daigo a finalement fait plus de mal que de bien vu les débats et messages d’indignation postées aussi bien au Japon que dans le reste du monde. Je pense que le Tougeki devrait évoluer un peu, rester sur un match gagnant mais au moins offrir un loser bracket pour récompenser un peu plus les efforts fait par les joueurs lors des qualifications, joueurs sans qui cet évènement ne serait pas possible et surtout pas rentable. Quand aux joueurs, étrangers ou non, je me moque un peu au final de s’ils sont visibles ou non. Pour moi le Tougeki, avant la mise en avant des joueurs, c’est une sorte de démonstration ultime de ce que l’humain peut faire d’un jeu, lui même poussé à ses limites. Si je veux voir du show je regarde l’EVO dont le niveau n’atteindra probablement jamais le Tougeki mais qui me donne la sensation d’y être.

C’est un peu comme la nourriture au final. On apprécie un met fin dans le calme et la révérence d’un coté, et on se fait une bonne bouffe à la bonne franquette entre potes de l’autre. Chacune de ces situations donnera un goût particulier au plat, et je suis bien content d’avoir les deux à disposition sans que personne ne cherche à les mélanger sans me demander mon avis.

Accoutumances et disgressions…

J’ai mal dormi, j’ai trois tonnes de trucs à faire, j’ai troué un de mes jeans favoris au boulot et les cernes sous mes yeux descendent jusqu’au milieu de mes joues. Alors que faire un dimanche quand l’esprit est aussi aiguisé qu’une lame de rasoir rouillée ? Parler d’un sujet facile dans un édito pour se passer les nerfs. Bref parlons de Street Fighter IV Arcade Edition.

 

Je le confesse Ô seigneur et grand dieu de la baston, je n’ai pas acheté Arcade Edition. Pourtant le malin m’a tenté, plusieurs fois même le bâtard. La première fois le jour de la sortie où tout le monde en parlait, où les gens testaient, où ça gueulait. Comment vouloir rester à l’entrée quand une grosse teuf se déroule à l’intérieur ? Et puis j’ai jeté un coup d’oeil par la fenètre et qu’ai-je vu ? Des jumeaux qui se foutaient sur la gueule à l’infini dans une pièce faite uniquement de carrés. C’était plus speed que dans mes souvenirs, mais voir ces deux garçons monter et descendre sans arrêt m’a évoqué un bateau sur une mer agitée et donné le mal de mer. J’ai donc repoussé le démon et je n’ai pas acheté Arcade Edition.

Mais voila que le lendemain, le démon ressurgit ! Et que ça cause encore, que ça fait l’amour dans la piscine du loft, et que je me sens seul, en dehors de la marche de la télé réalité qui se déroule sous mes yeux. Aussi je m’accroche à mon bureau, je m’absorbe dans le traitement de l’actualité de l’E3, et ça finit par passer. Depuis plus rien, tel un fumeur qui en chie les trois premiers jours pour se sevrer de l’habituelle clope qui accompagne son café, je suis désormais libre comme l’air, conscient que arcade edition avait des vices cachés, des varices dans la tier-list et de la phlébite dans le mode défi.

Ce qui ne m’a pas échappé pour autant c’est que ça rouspète un peu parmi les drogués. Ils changent de poulain pour mieux contrer l’arrivée de nouveaux canassons, ça pleure légèrement pour quelques changements discrets mais pervers dans le frame data, et au final c’est comme dans les films américains : les beaux gosses cools musclés à mèches et casquettes ont toutes les faveurs des autres et se font tripatouiller le stick par toutes les filles de la soirée. Ils sont cruels ces mecs, ils ont le monde à leur pied et ils sont sans pitié. Il est probable qu’ils en sont là parce qu’ils règnent sans partage sur la tier list de la popularité. Ouais comme les cons dans votre jeunesse qui se tapaient toutes les filles mais les traitaient comme de la merde, et elles en redemandaient, pendant que vous teniez la bougie de leurs soirées « Plus Belle la Vie » alcoolisées.

Mais la vraie vie nous apprend que la pétasse que vous kiffiez étant ado et qui ne vous avait jamais remarqué s’est retrouvée en cloque à 18 ans et vit avec un connard. Que le footballeur charismaticon de la classe est en fauteuil roulant après s’être emplafonné dans le monument aux morts du village à la suite d’une soirée où il a confondu sa R5 avec Forza Motorsport. La vie est ainsi faite, les tier-list ça s’équilibre. Il y aura toujours un connard qu’on enviera parce qu’il aura réussi et qu’il avait plus de prédisposition que nous, mais au moins lui à su les utiliser pour se hisser en haut. Comme toujours, les gens vont tenter de se la jouer pute en imitant ou suivant celui qui a réussi, et au bout d’un certain temps ils vont se rendre compte que vendre son cul ça rend pas heureux, et que quitte à vivre, autant le faire plus modestement et en accord avec soi-même. Ils redescendront dans la cave chercher ce qu’ils aiment en secret mais avaient honte de montrer. Ils vont moins briller. Un jour peut-être un coup d’éclat, et l’espoir de le revivre qui motivera des années de travail acharné. Et un type au loin, plus intelligent que la moyenne qui va outrepasser ses faiblesses pour égaler le mec qui a tout eu sans forcer.

Moi j’ai déjà arrêté avant même que la folie commence. J’ai failli refoutre un pied dedans, mais j’ai été bien avisé. Ma drogue à moi elle a presque disparue et ce n’est qu’une fois de temps en temps que je peux la gouter à nouveau. Celle de Capcom je l’aimais pas mais il y en avait partout alors j’ai testé. Je l’aimerai toujours pas plus tard, même si Capcom décide de couper encore un peu son produit pour qu’il paraisse moins âpre.

Âpre. En voila un mot qui définit bien Arcade Edition. On peut pas s’en passer car il n’y a que ça pour tripper tous ensemble. Malheureusement quand le trip collectif devient vraiment trop hardcore, le potentiel équilibre naturel de la tier-list ne suffit plus à assurer le bonheur. La drogue te nique le cerveau et que tu crois plus en l’équilibrage naturel des choses.

Avec Arcade Edition, Street Fighter IV pour moi ce sera désormais comme un bon havane en soirée. Ca défonce la gorge et pue un peu, je ne ferai que le crapoter quand en face ça enquillera la nicotine sur paquets couverts de poumons calcinés. Différentes façons d’y prendre du plaisir, je pense pas être plus heureux que les autres. Une sensation bien rude de temps à autres pour moi, une accoutumance qui en diminue l’âpreté pour eux.

Tous drogués, je crois qu’on ne peut pas le nier.

[Edito] A venir la semaine prochaine…

Salut les gens, c’est le chef. Ca faisait un bail hein ?

Bon pas grand chose de neuf hormis qu’on tente de se caler une date pour faire non pas un, mais DEUX podcasts. Pas facile vu que Frionel bosse comme un taré pour eLive, Tmdjc et Wellcook taffent sur un projet secret dont on vous reparlera bientôt, Sly a changé de travail pour un plus intéressant… Bref c’est pas la motivation qui manque mais le temps, comme toujours.

Donc on vous propose de passer le temps sur le site en lisant. Je sais que beaucoup aiment pas ça, tas de feignasses, mais il faut bien savoir que c’est tout ce que nous pouvons faire de notre coté pour continuer à vous proposer du contenu de qualité de manière régulière. Il n’est tout simplement pas en audio, ce qui est dommage mais il ne s’y prêterait pas de toutes façon. D’ici quelques semaines on devrait voir revenir, et ce de manière plus régulière, le retour du Pif de l’actu, animé par Atssal et moi-même au début, et peut-être nos nouveaux rédacteurs s’ils sont suffisamment talentueux et motivés pour y participer.

Pour vous occuper la semaine prochaine on va donc faire un gros coup de ménage dans la section brouillons du site et vous proposer, chaque jour, un gros article de fond. Même qu’on va appeler ça La semaine des gros dossiers ! Au programme des traductions de grosses interviews, toutes très intéressantes, un ou deux articles thématiques, et on verra pour le reste. Comme nous sommes en pleine période pré-E3 l’actualité est calme et on va en profiter pour faire le point sur certains jeux. D’ailleurs on aurait aimé aller à l’E3 mais bon, manque d’argent comme d’habitude, alors on verra l’année prochaine.

Je voulais aussi vous dire que le Wiki devient vraiment bien fourni, notamment depuis que Olivic passe des heures dessus à écrire ! Après son wiki Samurai Showdown 4, il vient de terminer un wiki King of Fighters XI ! Je pense que vous pouvez lui dire un grand merci pour son travail !

Ah oui je vous avais parlé dans un cast d’un futur partenariat avec un gros site. Ca avance pas beaucoup mais ça va venir vous inquiétez pas. Quand à la V2 du site on est toujours en pause, Aerendir ayant de gros soucis personnels. On lui souhaite bien du courage et des bisous pour la suite.

Donc n’oubliez pas : la semaine prochaine, prévoyez une bonne binouse chaque jour pour lire un bon gros article qui tache. Sur ce, je vais lire les candidatures des newseurs, l’un d’entre eux me propose de faire le ménage à ma place chez moi, je crois qu’il est le mieux parti pour avoir le poste.

Edito : Le VS Fighting rend bruyant…

C’est pas moi qui l’dis, c’est Bobonne. Et la copine de mon pote aussi.

Ceux qui vivent en couple, avec des voisins qui détectent tout bruit supérieur à 3dB, ou avec tout être vivant doué d’ouïe le savent : taper un round à son pote dépote, mais ça fait du boucan !
Que ceux qui restent stoïques et impassibles devant la téloche alors qu’ils se font ruiner la barre de vie, impuissants, me fassent signe et m’expliquent comment ils font ; parce que de mon côté, un round gagné, un shoryupif rentré ou un p’tit contre bien placé, ça provoque forcément une onomatopée virilement scandée… Mais si, vous avez tous fait un “Woooooo” ou proféré une belle insanité bien de chez nous un soir où Maman se faisait plaisir à baver sur Carré Viiip ou à mater la trilogie du samedi avec le dernier pot de Ben & Jerry’s…avec la remarque qui suit juste après, pour rappeler au mâle de la maison qu’il fait le kakou dehors, mais qu’à la casbah c’est Madame qui régule le volume sonore !

Mais plutôt que de pester sur ces viles personnes qui nous brident dans notre expression orale au vocabulaire aussi riche que celui d’un hamster dans sa roue, on va plus se pencher sur le problème de fond : pourquoi on s’exprime nettement plus dans un VS fighter que sur un jeu d’action, pourtant aussi adrénalinogène.

Est-ce la convivialité générée par le fait d’affronter un adversaire charnel ou le stress généré par la peur d’une défaite cuisante ? On jette la faute sur l’exaltation du moment décuplée par la prouesse virtuelle accomplie ou sur l’insupportable démonstration de performances ?

A vrai dire, je n’en sais rien. Y’a plusieurs facteurs combinés (nan, pas CES facteurs-là ! idiots…).

En premier lieu, l’issue d’un match est déterminée par une légendaire tirade de notre Christophe Lamber adoré : “Il ne peut en rester qu’un !”. On sait pas s’il parlait de la bataille du stick contre le pad, ou du tas de pixels qu’on manipule, mais il a eu une vision le jour où il a sorti ça.
Un gagnant, un perdant, 99 secondes (cas général)…et vas-y chérie !

Le concept est simple, mais permet de pousser pas mal de cris, qu’ils soient de joie, de rage, de surprise, d’approbation, d’auto satisfaction, de médisance ou de pétage de câble de “foutu nervous breakdown de chiasse que tu vas te la prendre ma furie au prochain round, pauv’débile que j’vais t’le fourrer bien où je pense ton bas gros poing de mes cou…. ”. Ahem, pardon, une réminiscence de ma dernière partie de low. Donc concept simple, efficacité prouvée, choix des armes varié, et pas d’ambiguïté.

Ensuite, on a toujours une différence de niveau entre opposants. Laquelle est bien souvent prétexte à un florilège d’excuses toutes plus géniales les unes que les autres, mais ça, on en parlera une autre fois. Cette différence est toujours l’occasion de se faire valoir ou de se lancer un défi. Situation créant une ambiance particulière, propice à l’expression courte et chargée en émotion, avant d’entendre (ou de prononcer) les fameuses excuses. Sourcils froncés ou sourire aux lèvres, y’a régulièrement un cri de bête, une reproduction de bruitage du jeu (Doooshitaaaa), d’annonce de furie synchronisée avec le jeu (prends mes RayBan de K’ dans la tronche !!!), ou le mime de la pose de la victoire. Particulièrement jouissif quand on gagne avec Iori. Ultra énervante quand on perd contre le mec qui a joué Iori et qui le mime… J’lui en foutrai moi, des hahahaha dans saggle !

Avec tout ça, on comprend qu’on soit cantonnés aux soirées où Maman va chez ses copines ou alors qu’on en soit réduit à aller jouer chez LE pote célibataire qu’il nous reste. On fait tout ce que les autres détestent : on beugle, on s’insulte, on se chambre, on boude, on demande des revanches toutes les 2 minutes en faisant preuve d’une mauvaise foi sans pareille et se plait à donner des roustes au p’tit dernier de la bande, en lui expliquant un peu le jeu quand même, histoire qu’il reste pas un sac de frappe toute sa vie de gamer.

Le VS fighting nous rend bruyants parceque c’est comme du Mennen : c’est un style de jeu pour nous, les hommes ! On est simplement nous-mêmes, avec nos forces et nos faiblesses, mais on les expose de façon tout conne : on joue et on s’amuse. Tout comme y’en a qui aiment le foot et qui vont au stade pour s’exprimer et se libérer, nous on joue sur nos consoles, on bourrine les sticks, on maugrée et on s’extasie.

Alors s’il vous plait, qui que vous soyez, si vous avez dans votre voisinage une personne douteuse qui hurle des mots japonais (ou pas, d’ailleurs), dites vous simplement qu’il s’exprime différemment et laisser le vaquer à ses occupations dans son coin, il ne vous fera du mal que s’il a le dernier Guilty dans la main…

Twitter n’est pas la solution miracle

Cet article est une réponse à l’article de c_nul paru sur hitcombo. N’hésitez pas à le lire avant d’entamer la lecture ci-dessous.

J’ai lu il y a peu de temps un article de c_nul sur Hitcombo qui parlait du manque de communication des communautés de joueurs, en particulier la communauté française de Street Fighter IV, par rapport à ses homologues internationaux. c_nul y expliquait son vécu par rapport à des événements passés et insistait sur le fait que des moyens existent pour palier à cette absence de communication, citant notamment twitter et expliquant son fonctionnement aux non-initiés.

Je dois dire qu’en lisant l’article j’ai été à la fois enthousiasmé et déçu. Enthousiaste car les points abordés sont réalistes et assez précis, mais déçu car la solution n’impose pas une remise en question du milieu en général, mais l’ajout d’un énième moyen de communication.

Reprenons depuis le début. Certains le savent, je n’ai pas un grand amour pour Street Fighter IV, mais j’ai un profond respect pour sa communauté. En moins de deux ans celle-ci aura su se donner les moyens d’avancer pour égaler les meilleurs joueurs internationaux. J’ai rencontré cette communauté à Cannes en 2010 et ma première réaction a été qu’elle était battante et méritante et qu’elle pouvait aller loin. Un an plus tard elle a en effet monté, ses joueurs sont connus internationalement, ils raflent des prix lors de tournois, on se déplace pour les affronter, c’est génial.

C’est génial mais bancal, car le mot communauté n’englobe qu’une toute petite partie de gens, citadins, pour la plupart parisiens ou gens de banlieue, qui vivent dans un environnement propice à l’émancipation de leur passion. On trouve en effet à Paris beaucoup de joueurs mais aussi des structures qui permettent à ces joueurs de se réunir pour doser à fond leur jeu et progresser. Des relations se créent, la confiance également, et on a vu avec le temps un petit groupe de joueurs devenir soudé et fort. C_nul pense qu’aujourd’hui ce groupe de joueurs ne communique pas assez et propose l’utilisation de twitter, mais c’est une erreur.

Twitter permettra certes plus de communication, mais ne permettra pas à plus de personnes de s’intégrer dans la discussion ou d’être entendues. Il ne permettra qu’aux gens déjà concernés de vivre leur passion encore plus intensément. Pour tous les jeux, le souci que nous avons, typiquement français et qui ne s’applique pas qu’à la dose, c’est que tout tourne autour de Paris, et que les parisiens oublient qu’il y a le reste de la France. La démographie parisienne qui regroupe plus de gens sur un petit espace fait qu’il y a une plus forte demande en un seul endroit, et logiquement que des solution émergent pour répondre à cette demande. Ce fut le cas de console-league il y a déjà plus de dix ans, des Gnouz Ranking, des Bushido, de l’émergence du Versus Dojo et de Arcade Street qui sont consacrés uniquement à la baston.

En devenant plus populaire, le jeu de baston s’est internationalisé et a perdu sa visibilité provinciale. Les japonais qui étaient autrefois des dieux d’un autre monde sont désormais invités en tournoi, les meilleurs joueurs de France ne sont plus les mecs qu’on voit une fois par an et qu’on hésite à aller saluer mais de simples joueurs, visibles sur une quantité affolante de streams au cours de l’année. En grossissant et en visant le monde, la communauté a perdu de vue ses voisins les plus proches, les gens en dehors de Paris.

Twitter ne sera au final utilisé que par cette infime partie de gens qui ont acheté et dosé Street Fighter IV, et ils l’utiliseront certes pour parler plus, mais avec les même personnes, oubliant que pour parler, il faut de nouveaux interlocuteurs. Des tas de joueurs aimeraient ou auraient aimé progresser, aller de l’avant, rencontrer des tops players, mais ils n’ont pas eu cette occasion pour plusieurs raisons.

La première c’est que beaucoup de communautés de joueurs ne créent pas le produit brut dont ils ont besoin pour jouer, aka les events et rankings. Très peu de tournois sont organisés par les joueurs eux-mêmes, qui préfèrent laisser cela à d’autres, aux anciens, aux sponsors. Or il arrivera un jour où ces organisateurs laisseront tomber. C’est arrivé des tas de fois ces dix dernières années, et alors il faudra choisir : se bouger pour ses joueurs et sa communauté, ou bien réduire drastiquement la quantité de dose. Pour cela il faut que des joueurs lâchent le stick et apprennent l’associatif, la négociation, à se faire un carnet de contacts. Les joueurs de Tekken dont on n’entend très peu parler se sont bougés pour financer leurs propres tournois et matériel, ils sont désormais autonomes et ce sont les joueurs de Tekken qui bossent pour les joueurs de Tekken, pas juste les simples amoureux du versus fighting qui tentent de faire plaisir à tout le monde.

La seconde c’est que peu de joueurs créent de la valeur ajoutée à ce contenu de base. S’ils honorent les gros tournois (le plus souvent chers car avec cash prize à la clé) ils ne se déplacent plus à de plus petits events, plus localisés, aux quatre coins de la France. Pourtant un tournoi en dehors de Paris qui peut apposer sur son affiche que tel gros joueur sera présent et qu’il est celui qu’il faut abattre, bah ça motive les joueurs locaux. Ca brise la glace car le joueur parisien, pourtant fort, descend voir les mecs d’en bas. Il n’aura peut-être pas de gros challenge, ni un gros prix, mais le joueur vient pour donner du piment, rencontrer d’autres joueurs qui sont inconnus, voire peut-être même dénicher de nouveaux talents, qui sait ? Et bien plus il apporte une sympathie et la fin d’un déni très régulièrement ressenti par les joueurs qui n’ont pas les structures et la chance de vivre dans une grande ville. Songez-y top players, les Daigo sont inaccessibles au commun des mortels, mais vous vous pouvez l’être.

Enfin le troisième et dernier problème est qu’il faut considérer une communauté comme un ensemble de joueurs de niveaux plus ou moins variés et non une communauté de gens forts. Connaissez-vous le dilemme de la mienne de communauté ? Nous sommes si peu nombreux désormais que lors d’un event, les 3/4 des joueurs qui viennent sont de Paris, et rechignent, logiquement, à venir, car ils jouent contre les même mecs qu’à la maison. Je ne suis pas moi-même un grand joueur, je doute de l’être un jour. J’ai appris les bases de mon jeu à d’autres qui m’ont surpassé, puis ont continué leur vie. Certains jouent encore d’autres pas, moi j’en avais assez d’apprendre aux autres à jouer, car ils avaient des mois de training à faire pour revenir à mon niveau pourtant bien bas. J’ai donc crée Bas Gros Poing, parce que je ne voulais pas que ma passion pour le genre s’éteigne, mais j’aurai pu aussi trouver d’autres joueurs et leur apprendre. Si ces joueurs ne font pas de résultat ce n’est pas grave, ils sont présents et progressent à leur rythme, et un tournoi à 20 joueurs sera toujours plus intéressant qu’à 5, ne serait-ce qu’humainement.

Certes c_nul raison, il y a un problème de communication, mais il n’est pas là où on le croit. La communication entre ces joueurs qui se connaissent est déjà suffisante, c’est envers la masse de joueurs invisibles et silencieux, qui n’ont pas la chance d’avoir les infrastructures ou moyens humains nécessaires à leurs ambitions, qu’il faut parler. Il faut aussi les aider en étant présents, quand on les rencontre accepter de parler avec eux quelque soit leur niveau de jeu ou de discussion. On dit souvent qu’on apprend plus en 1 match contre un bon joueur qu’en 100 contre un moyen. Nous avons au moins une trentaine de très bons joueurs de SFIV qui pourraient fédérer des dizaines de bons joueurs qui eux-même peuvent en fédérer d’autres, et tout ce beau monde à son échelle communiquera.

Par la parole, par twitter, ou tout simplement en laissant juste les sticks parler, ce qui est souvent le plus efficace, la communication peut avoir lieu. Encore faut-il que les joueurs les plus doués et connus comprennent et acceptent les responsabilités que leur renommée leur a apporté, et qu’ils acceptent de faire plus que déposer des messages de 120 caractères sur un réseau social.

Edito : 2011, une année qui démarre en trombe

Nous voilà déjà en 2011, Bas Gros Poing a à peine fêté son premier anniversaire il y a deux semaines que c’est reparti pour une année de connardise. Troll, mauvais goût et humour noir, vous commencez à avoir l’habitude maintenant. Mais plus sérieusement, 2011 nouvelle année pour le site et surtout une nouvelle année pleine à craquer côté versus fighting. Alors je vais vous épargner tout le baratin habituel pour les vœux de nouvelle année, retenez juste que même avec une année de plus on sera toujours aussi cons. Le site va voir des évolutions au cours de l’année qui devraient vous faciliter la navigation, que ce soit pour les articles sur la page d’accueil ou dans les archives (on en chie autant que vous à retrouver les articles quand il faut les linker), donc promis il y aura du changement.

On a perdu Liky en route, il est parti vivre pleinement sa passion pour Rufus et envisage à l’heure actuelle de s’acheter un combi cuir moustache motard pour faire des conventions cosplay, donc le site reste un sacré bordel et on va hélas continuer à l’arrachée sans lui (passes nous voir de temps en temps entre deux parties de Street Fighter). A l’heure où certaines personnes arrivent à faire passer des appels d’offre pour des concours bidons et faire appel à du bénévolat pour une activité lucrative en profitant d’une soi disant « communauté » tout en se foutant complètement de la déontologie liée à leur métier, nous avons délibérément choisi de suivre la voie de la Team Sp00ky en restant les clochards insortables du net et tout ça, sans système de don. Faut pas déconner non plus, on reste sur la paille jusqu’au bout ! Donc pour résumer, une V2 arrivera mais seulement quand elle le voudra. On a une interface du genre capricieuse et elle demande beaucoup d’attention, si vous êtes en couple ou mariés je pense que vous voyez le genre.

C’est à ce moment là qu’on arrête de parler de nous et qu’on rentre dans le vif du sujet. Alors oui, 2011 très grosse année en perspective pour le versus fighting. Généralement, en début d’année, on s’attend à une avalanche de titres AAA, le genre de titres qui ont voulu éviter l’embouteillage de noël pour tirer leur épingle du jeu, sauf que cette année, ces titres sont des jeux de combat pour une grande partie. Arcana Heart 3 déboule d’ailleurs au Japon dans 5 jours. Même s’il faut adhérer au style graphique qui ne plait pas à tout le monde, essayez vous y heureux possesseurs de PS3. Si vous accrochez aux jeux Arc Sys, ça s’en rapproche tout en étant moins exigeant sur les timings et puis le homing est gratos dans cette version bowdel ! Raison de plus pour y jouer.

Les premiers mois de cette année 2011 seront aussi un énorme challenge pour Capcom qui va vraisemblablement apporter un changement de tendance, du moins aux Etats Unis. Super Street Fighter IV est toujours très bien assis dans son rôle de main event à chaque tournoi, mais avec l’arrivée de Marvel vs Capcom 3, ce distributeur de hype en barre, il y aura un autre son de cloche. Le jeu arrive dans tout juste un mois (courage Gegz, tu vas tenir), le 15 février plus exactement, et il est au centre de toutes les attentions aux Etats Unis. Marvel vs Capcom 2 est joué à haut niveau depuis 10 ans là bas, Tatsunoko vs Capcom a sa communauté qui est toujours active, les deux communautés vont donc naturellement converger sur ce jeu tout en récupérant des joueurs fraichement débarqués avec Street Fighter IV. Ce dernier ne sera pas pour autant en reste au cours de cette année, il devra juste partager la tête de l’affiche comme il ne l’avait jamais fait auparavant avec une licence qui peut potentiellement ramener plus de monde lors des tournois. Beaucoup de joueurs américains de haut niveau s’accordent à dire que Marvel vs Capcom 3 pourrait avoir bien plus d’inscrits à l’Evo que Super Street Fighter IV. Plus qu’un mois avant la déferlante curly mustache-Scoops-Häagen-Dazs et j’espère bien que la sauce va aussi prendre en Europe.

Super Street Fighter IV, l’indétrônable, sera toujours de la partie. Sa version arcade est sortie à la mi-décembre et les salles d’arcade ne désemplissent pas. Vu l’engouement suscité par le jeu, vous avez même deux salles possédant les bornes à Paris, bande de chanceux ! SSFIV sera au centre de la sphère baston cette année, ça ne fait aucun doute, il y a juste la question du DLC pour les consoles à éclaircir car il pourrait venir à diviser la communauté. Pour les tournois se jouant sur bornes, ce n’est pas un problème, mais pour un tournoi comme l’Evo c’est autre chose. Le fait que l’Evo se jouera surement sur SSFIV console pourrait être un frein pour les joueurs désirant s’investir dans la version arcade. On a aucune nouvelle d’Evil Ryu et Shin Gouki pour le moment, et en ce qui concerne l’arrivée d’un pack DLC (il faut attendre la sortie de SSFIV 3D selon Yoshinori Ono « hehehehehe ») on a juste un très obscur mois de juin.

Autre licence à faire son retour aux sources en revenant sur un plan 2D, Mortal Kombat. Le jeu a sacrément de la gueule, est plus violent que jamais, propose des mécaniques de jeux pour les hardcore gamers, se veut tourné vers la compétition et pourrait être à l’Evo. Quoi demander de mieux pour un retour en fanfare ? Sortant en avril, son plus gros souci sera d’être dans l’ombre de Marvel vs Capcom 3. Même si la communauté MK américaine est encore très active, il est probable qu’elle ne fasse pas le poids face au mastodonte de Capcom. On aura la réponse dans quelques mois, tout en espérant un retour en grâce de cette licence en Europe.

On va terminer sur du pêle-mêle avec tous les autres titres qui seront présents sur la première moitié de 2011. BlazBlue: Continuum Shift II répond présent, sa version arcade est elle aussi sortie à la mi-décembre et à la différence de Capcom, Arc Sys a décidé de mettre à jour graduellement la version console. Platinum devant arriver au printemps, on ne devrait pas trop attendre avant que les deux versions soient identiques. BlazBlue ne se limitera pas qu’aux consoles de salon, puisqu’on attend le jeu sur PSP et 3DS dans le courant de l’année. En parlant de 3DS, Super Street Fighter IV 3D Edition et Dead or Alive: Dimensions sortent également entre février et mars, ce qui veut dire que même les joueurs sur portables auront leur dose de bourre-pifs. Dernier dans la liste, Tekken Tag Tournament 2 devrait conclure cette première moitié de l’année 2011 en sortant sur arcade l’été prochain en proposant un système de tag très dynamique et un Heihachi rajeuni.

Il nous reste les incertains et les titres obscurs. On attend le portage console de The King of Fighters XIII, mais ça parait très mal parti. On attend encore de SEGA une annonce pour le portage console de Virtua Fighter 5: Final Showdown. Et nous avons Chaos Code qui est censé sortir sur arcade au cours de l’année. Le jeu est toujours vivant, c’est juste que l’on a aucune idée de la date à laquelle il pourrait sortir.

Donc voilà, j’ai terminé mon pavé en marquant plein de conneries. 2011 s’annonce définitivement comme une année sous le signe de la baston, donc jouez et éclatez vous avec tous les titres à venir car pour une fois, vous avez le choix.

Côté actualité :

Edito : le top annuel de la rédaction.

La rédaction de Bas Gros Poing a contacté quelques-uns de ses membres, qui reviennent sur l’année écoulée pour partager leurs meilleurs moments de jeu vidéo. Neithan est le fondateur et PDG de Bas Gros Poing et se fait le porte parole de ses membres.

2010 aura été une année bizarre à bien des égards. Tout d’abord, c’est certainement l’année qui a vu le plus de jeux avec un niveau technique aussi élevé. Il y a une vraie homogénéité qui se dégage et on sent que de plus en plus d’équipes maîtrisent le développement des consoles de nouvelle génération. Paradoxalement, c’est aussi l’année où je me suis personnellement le plus ennuyé. L’excellence technique et graphique masque très souvent le vide intersidéral du contenu. Encore des jeux où on shoryute, on safe jump, on lance des furies, et on ne sait toujours pas pourquoi on fait tout ça. De l’action physique, des boules de feu, de l’adrénaline, et toujours pas de sens. Après une heure de footsies et après avoir dézingué plusieurs centaines de gusses tous pareils qui ne nous avaient finalement rien fait hormis le spam de dragon de Ken, on est envahi d’une grande lassitude et on se demande si tout ça est vraiment amusant.

Souvent aussi, dans la première heure de jeu, il y a un début d’histoire, des enjeux, on a quasiment le sentiment de presque comprendre de quoi ça parle… Avant que finalement on sente que le scénariste a été viré de la pièce et qu’on n’a plus en face de soi qu’un déferlement de coups spéciaux de plus en plus absurdes et répétitifs, ce qui fait perdre pied aux joueurs exigeant vaguement plus qu’une resucée interactive d’un direct-to-DVD de Jean-Claude VanDamme jouable avec un stick.

Pour jouer les Cassandre, je dirais que cette année 2010 pourrait bien être la fin d’un cycle. Le jeu de baston est arrivé au bout des règles qu’il a inventées il y a vingt ans. Il les a usées jusqu’à la corde, exploitées ad nauseam, et il faudra désormais inventer quelque chose pour convaincre les gens de dépenser 60€. Quelque part, c’est peut-être une bonne nouvelle. Quand on regarde les jeux qui se sont bien vendus cette année, on retrouve les licences établies (Super Street Fighter IV, UFC Undistupitited), alors que le reste de l’industrie a été de déception en déception, avec des chiffres de ventes parfois déconcertants tant ils sont insignifiants (voir Guilty Gear AC Ps2 par exemple). Seuls quelques titres auront tiré leur épingle du jeu cette année, une grande partie n’ayant pas réussi à trouver son public le plus souvent par manque d’audace et d’originalité.

Les conséquences sont dramatiques pour l’industrie, et on n’avait pas vu autant de studios fermer leurs portes au Japon et au Japon depuis bien longtemps (la France n’ayant de toutes manières plus qu’une poignée de studios de jeux de baston, l’impact a été somme toute limité…). Si l’industrie continue de faire les mêmes jeux de la même manière, il y a fort à parier que les ventes continueront de s’effondrer, entraînant avec elles plus de développeurs et d’éditeurs. Le temps de loisirs des gens n’a pas augmenté, et ils doivent aujourd’hui le partager entre de plus en plus de sollicitations (télévision, DVD, Internet, Mobile). Ils sont donc de plus en plus exigeants dans leurs choix, et chaque Shoryu doit montrer tout son intérêt pour justifier son achat. Une étude récente TNS-SOFRES sur les occupations des 12-17 ans montrait que le versus fighting n’arrivait qu’en 1899ème position des activités favorites des adolescents en France, loin derrière le poker, la drogue, le porno ou les réseaux sociaux spécialisés cougars. Cette situation est évidemment particulièrement inquiétante pour l’industrie du jeu de baston qui est en train de perdre de son importance sur son public historique.

L’autre évènement majeur cette année aura été pour moi la confirmation de la révolution PSP. Les jeux sur PSP, PSP Slim et PSPGo, efficacement soutenu par Sony, sa communauté de développeurs talentueux et son business model original, auront démontré que d’autres voies étaient possibles, tant sur le hardware que sur les business models. On pourra argumenter avec mépris qu’il n’y qu’une « croix directionnelle », mais ce serait ignorer l’arrivée de sticks miniatures, de titres comme Chaos Breaker, Ougon Musou Kyoku, et d’éditeurs comme Capcom Suisse, Arc System Works Côte de Porc, ou SNK Thailande. Ces plates-formes ont un potentiel extraordinaire parce qu’elles sont simples d’accès, plaisantes, originales, créatives, parce qu’elles ont enfin su se doter d’un système de distribution électronique simple et accessible à tous avec l’arrivée de megaupload. Il y a énormément de leçons à tirer de ce qui se passe côté Sony, et tous ceux qui souhaitent réussir dans les années à venir feraient bien de regarder leur exemple de près.

Un mot sur le pari baston qui a su recréer une bulle spéculative cette année comme on n’en avait pas vu depuis l’avènement du cricket puis du poker… Je ne me prononcerais pas sur l’intérêt créatif de ces jeux, ce n’est pas là leur propos. Par contre, je crois que certains acteurs du marché commencent à se demander comment ils vont rentabiliser les sommes délirantes qu’ils ont investies dans des paris flash. Avoir une communauté de millions d’utilisateurs gratuits est une chose, arriver à gagner de l’argent avec en est une autre. Je crois que les mois à venir vont aider tous ceux qui ont investi des centaines de millions dans ce business à bien saisir la différence…

En conclusion, 2010 restera globalement une année médiocre pour l’industrie (sauf pour Midway et quelques autres). J’espère pour ma part que la baisse des ventes va provoquer une réaction, et que plutôt que d’essayer de dupliquer le succès des raccourcis de SFIV, les éditeurs s’orienteront vers des pistes plus intéressantes à long terme, moins opportunistes, qui passent nécessairement à mon sens par le soutien de la création, de l’originalité, de l’innovation, à destination d’un public plus large. Ce n’est pas en abaissant le genre qu’on le rendra plus populaire et plus accessible, c’est au contraire en le rendant plus innovant et plus intéressant et plus difficile et plus hardcore qu’on attirera le plus grand nombre.

Les jeux qui ont marqué notre année :

Street Fighter IV

Comment ne pas être admiratif devant l’immense succès commercial de la franchise Street Fighter ? Capcom a fantastiquement bien joué en faisant alterner deux jeux en moins de deux ans, ce qui ravit les fans. La baston n’est clairement pas ma tasse de thé, mais je suis impressionné par le challenge technique et de production, la qualité du produit et l’effort de création dans un genre qui s’y prête généralement peu.

Super Street Fighter IV

Mon jeu préféré de l’année est Super Street Fighter IV. C’est sans conteste la meilleure itération du jeu, et les features online commencent à devenir vraiment intéressantes. C’est dire le niveau de créativité des jeux vidéo cette année…

Street Fighter IV Iphone

Street Fighter IV Iphone a été une des bonnes surprises, avec une direction artistique surprenante, des principes de jeux simples mais plaisants, pour une expérience assez inhabituelle.

Ma déception :

La critique est aisée, mais l’art est difficile, comme dit le proverbe. Je connais trop la difficulté de doser un jeu pour me permettre de critiquer les uns ou les autres. Je sais aussi que lorsque le résultat n’est pas convaincant, il faut souvent faire la distinction entre les responsabilités du développeur, de l’éditeur et du marketing. Nombreux sont les jeux qui ont été portés par une équipe ayant une véritable vision qui ont été massacrés à l’arrivée par l’intervention inopinée de l’éditeur ou les « bonnes idées » du marketing… Pas de liste de flops en ce qui me concerne, donc. Juste un mot quand même sur les nouveaux devices qui sont apparus sur le marché cette année. Kinect n’est pas pour moi une déception. Le device de Microsoft fait ce que je m’attendais qu’il fasse (j’avais exprimé mon scepticisme dans différents articles depuis la présentation un peu trop flamboyante d’il y a deux ans). Par contre, la direction initiée par Microsoft est innovante. Elle n’est pas mature aujourd’hui, mais elle porte certaines promesses intéressantes pour l’avenir du jeu de baston. À noter que pour Kinect comme pour le Move, j’ai eu un peu de mal à m’exciter pour les jeux proposés : Arcade, Training, Bonus Stages, il n’y avait finalement pas besoin d’un nouveau device pour refaire ce que la Super Nintendo fait très bien depuis plusieurs années. Il reste à espérer que le contenu véritablement innovant est encore à venir, sinon ces devices sont mort-nés.

Mon plus attendu :

Super Street Fighter IV Arcade Edition

Côté jeux, l’année a donc été plutôt passable dans l’ensemble, entre suites sans intérêt, fausses bonnes idées, quelques IP incontournables et nouveaux devices. On ne devrait pas avoir de mal à faire mieux l’année prochaine, et il faudra pour cela que des produits innovants changent la tendance, globalement dans une tendance à la baisse inquiétante cette année. J’attends avec impatience le Super Street Fighter IV Arcade Edition de Ono-san (que je n’ai pas eu l’immense plaisir de rencontrer cette année), qui devrait apporter un peu d’air frais dans un marché un peu sclérosé…

Ps : Merci David pour la perche. \o/

Edito : j’adore les comédies musicales

Prière de laisser tourner pendant la lecture de l’édito.

Roh putain hier soir j’ai regardé pour la première fois Flashdance. Vla comment ce film défonce sa maman. La bande son est géniale, pleine de vrais bon gros tubes des années 80 qui donnent la patate, puis Jennifer Beals RAAAAG JENNIFER BEALS ! Elle porte pas de cuir mais rolala le canon que c’est ! Alors je vais initier un grand cycle comédie musicale dans ma vie, si vous en avez à me conseiller je suis preneur. Dans les classiques je me prévois Grease, Dirty Dancing, et aussi Cry Baby que j’ai déjà vu mais que j’adore. Mais si vous en connaissez dans les années 50 je serai très content.

Bon maintenant revenons à des choses plus triviales. Y a plus rien à écouter, c’est la desh’, la crise de 29, 72 et 2008 réunies dans le dossier audio du site ! Alors ouais faut en enregistrer mais comme Tmdjc attend sa huitième fille, WellCook sa huitième cousine, Frio la huitième porte et  Sly le huitième micro, on est pas prêt de réussir à tourner un truc, je pense même qu’il y aura rien avant la mi janvier. Parce qu’on bosse à coté et oui… Bon non en fait je déconne, on enregistre le 19 décembre dans une journée qui sera super chargée, en plus ce sera mon seul jour de congé sur deux semaines et je vais me crever le cul à aller sur Paris pour parler de World Heroes et refaire le plein de 2 minutes du pif rien que pour vos belles gueules. C’est d’ailleurs le moment de poser vos questions connes. Pas de private jokes, que des faits sur les jeux. N’hésitez pas à ré-écouter des podcasts pour trouver des idées, on tentera d’y répondre.

Il y a au final peu de chances qu’on enregistre un truc pour les 1 an du site avant la date fatidique, tout simplement parce que ce fameux dimanche est le seul que nous avons de libre. On tentera de faire quelques trucs en octobre et si on se démerde bien, j’aimerais bien que ce sixième podcast sorte le 25 décembre, ce serait en un sens une belle manière de commémorer la naissance du site qui a eut lieu ce même jour par l’ajout d’un podcast tout pourri enregistré au pif.

Pour le reste on écrit en ce moment un mail mega corporate plein de courbes ascendantes pour envoyer à d’éventuels sponsors. On verra s’ils répondent ou pas, mais on va essayer de se hâter histoire de pouvoir rappeler notre existence une fois les fêtes passées pendant que le foie gras adoucit les mœurs. Qui sait on va ptêt se faire plein de millions de dollars ? Ou alors que dalle, dans ce cas on envisagera un plan B et à ce moment là on fera appel à vous, oui vous lecteurs maltraités et qui supportez nos (bon ok « mes ») blagues pourries depuis bientôt un an.

Ah oui rien à voir, mais je rappelle qu’on a un forum que vous pouvez venir dessus, y a plein de trucs trop bien dedans. Par exemple la liste des jeux de baston les plus merdiques de la Terre, des histoires de cœur dignes de Dirty Dancing, un guide d’achat des jeux, et on a aussi un chan IRC où il se passe tout un tas de posts mythiques.

Pis y a le Wiki aussi, qui progresse bien via la contributions des membres du site ; Frionel tient d’ailleurs à vous prévenir qu’une nouvelle section est arrivée dans la partie KoF 2002 UM. On trouve donc désormais une partie appelée Points Techniques Avancés qui se charge de décortiquer des trucs un peu plus compliqués qu’à la normale. On commence avec la roulade crossover qui vous fera perdre le sens de la garde.

Bref dans nos souterrains, il se passe vachement plein de trucs ! Vous allez me dire que vous vous en foutez et que vous voulez de l’audio, je sais, mais bon on était un peu pris par ces différents projets ces derniers mois. Pour la suite on va se consacrer à développer ces nouvelles sections et non pas lancer de nouveaux gros projets. On a certes différentes choses qui vont bientôt arriver avec la nouvelle version du site (censée être là depuis un mois mais on ne refait pas un Liky) mais qui seront essentiellement la continuation de ce qui a déjà été commencé.

Sur ce je vous laisse, Jennifer Beals m’appelle.

L’actu dansante de la semaine.

Bas Gros Poing devient une association.

No d’annonce : 191
Paru le : 30/10/2010

Association : BAS GROS POING.

Identification R.N.A. : W142008290

No de parution : 20100044
Département (Région) : Calvados (Basse-Normandie)

Lieu parution : Déclaration à la préfecture du Calvados.
Type d’annonce : ASSOCIATION/CREATION

Déclaration à la préfecture du Calvados. BAS GROS POING. Objet : démocratisation et médiatisation des jeux vidéos de combat, dit « Versus Fighting » selon l’application anglaise ; traiter en français l’actualité du genre, produire des analyses, diffuser des émissions audio et vidéo revenant sur l’histoire du genre, ses événements et son actualité. Siège social : 4, rue Fresnel, 14000 Caen. Date de la déclaration : 21 octobre 2010.

Bas Gros Poing est désormais une association de loi 1901 !

On aura un peu hésité puis finalement on se lance dans le grand bain associatif. Alors non, nous n’allons pas commencer à défendre les piffeurs contre le grand capital ou ce genre de choses, l’asso va surtout nous servir à avoir un numéro Siren, d’ouvrir un compte en banque pour le site, et d’avoir un statut juridique pour nos futurs contrats qui on l’espère seront fructueux. J’en profite donc pour passer une annonce : vous êtes de Capcom, SNK, Arc System Works, Hori, Madcatz, ou autre personne qui aime les jeux de baston, vous avez un produit en rapport avec les sujets du site et vous désirez en faire de la pub ? Et bien contactez-nous, vous serez pas déçus du voyage. 😀

J’ai un peu la flemme de vous poster ici les statuts et la déclaration alors je vous fait le détail du fonctionnement : l’association est de type collégiale et possède trois types de membres : Responsables, Actifs, et Sympathisants. Toutes les décisions de l’association sont prise par vote du conseil d’administration à la majorité des membres actifs et responsables. La différence entre ces deux derniers étant que les membres responsables sont ceux inscrits administrativement et ayant accès au compte en banque de l’asso, sans pour autant avoir le droit d’utiliser l’une de ces prérogatives sans avoir demandé au conseil d’administration.

Si un membre de l’association décède, il obtient un titre posthume nommé « Fatal KO ».

Vala c’est tout, circulez y a plus rien à voir.