Après le panel Street Fighter X Tekken de la New York Comic-Con, Yoshinori Ono et Katsuhiro Harada ont continué leur duel de producteurs avec des défis thématiques centrés autour du football américain. Capcom a filmé la confrontation entre les équipes Street Fighter et Tekken, et en a fait une vidéo récapitulative retraçant les différentes épreuves.
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Yoshinori Ono
Yoshinori Ono tease Asuka dans Street Fighter x Tekken
Yoshinori Ono continue son teasing des personnages non annoncés de Street Fighter X Tekken sur Twitter avec une nouvelle image montrant la botte d’Asuka Kazama. Etant donné que Lili est déjà dans le jeu et qu’Asuka avait été repérée dans un trailer il y a plusieurs mois, ça n’étonnera personne.
Capcom souhaiterait étendre ses ventes en Europe de l’Est et en Asie
Dans une interview faite par Capcom pour son site Capcom IR, Ono déblatère pas mal de choses sur sa collaboration avec Harada pour SFxT et ses angoisses de producteur de jeu de baston. Notez que cette interview est essentiellement un appat à investisseurs pour dire « Youhou on existe et on veut faire du business ! » et est donc très corporate. Le plus intéressant vient à la fin quand il parle des problématiques de vente en fonction des pays/régions.
Ainsi Capcom a présenté deux fois de suite SFIV en Russie lors da la version locale de la Japan Expo mais ne vend toujours pas Street Fighter dans cette région du monde. La faute a des soucis de positionnement de prix sur les jeux à l’unité et surtout, bien qu’Ono n’en parle pas, à un piratage massif des jeux dans ce pays. Selon Ono s’ils pouvaient s’assurer un certain nombre de ventes ils feraient plus de promotion autour de leurs jeux de baston dans les pays de l’Est et en Asie, et ce même si le jeu est vendu moins cher.
Selon lui la fanbase de Street Fighter est composée à 60% d’américains, 30% d’européens et 10% d’asiatiques. Il ne prend pas en compte l’Australie ni l’Amérique du Sud dans son pourcentage, et avoue qu’ils essaient surtout d’agrandir la base de fans en Europe où, hormis en Angleterre, Allemagne et France, ils ne sont pas capables de mettre en place des campagnes marketing adaptées à chaque pays.
L’Asie quand a elle est un marché presque nul pour la saga Street Fighter. Ils ont vendu quelques système arcade mais le jeu vidéo étant essentiellement sur PC dans cette région du monde, il est difficile de convaincre la chaine du jeu vidéo que le support console est viable. Ono parle ensuite des versions dématérialisées des jeux et pourquoi elles sont un avantage pour Capcom : centralisation de la distribution et des ventes, contrôle de la qualité généralisé et mises à jour facilitées, et ce même si le client habite au fin fond des bois. Le reste de l’interview n’est pas très intéressant.
Capcom semble vouloir se développer via des distributeurs online dans des régions qui sont habitués à un fort taux de piratage et ne jouent pas sur console. Le souci c’est qu’ils semblent vouloir garder le même modèle économique plutôt que de passer sur PC, la plateforme qui serait la plus à même de leur apporter des revenus. SFIV PC a choqué Capcom avec son taux de piratage complètement fou, et bien que AE soit sorti sur PC et que SFxT soit prévu, on sent que ce n’est pas un support en lequel Capcom a confiance, en témoigne le DRM qui a failli être mis en place lors de la sortie de AE.
Là où c’est dommage c’est qu’ils se coupent une grosse partie du marché où des acteurs importants sont déjà installés et pourraient répondre à ces problématiques. Il y a quelques années Steam n’était pas utilisable en Russie et tout le monde disait que ça ne servait à rien de chercher à gagner de l’argent dans un pays où l’on trouve des copies pirates sur le trottoir. Valve a travaillé à rendre les jeux disponibles dans ce pays, disant que si on voulait combattre le piratage il fallait vendre un service qui était meilleur que ce que les pirates proposent. Aujourd’hui la Russie est la seconde plus grosse source de revenus pour Valve en Europe (probablement après l’Allemagne), preuve que la stratégie fut la bonne.
Le système de gemmes ne sera pas désactivable dans Street Fighter X Tekken
Depuis qu’il a été évoqué au Tokyo Game Show, le système de personnalisation des personnages de Street Fighter X Tekken est source de questionnement. Plusieurs sites comme VGTribune, TheGamersHub et GameTrailers ont obtenu des interviews avec Yoshinori Ono qui leur a donné quelques précisions sur ce nouvel ajout.
Le système de gemmes est une partie intégrante du jeu et il a une place importante dans le gameplay. Pour Ono-san, ce système est aussi important dans le jeu que la sélection des SA ou des ultras dans d’autres jeux. C’est donc pour cette raison qu’il n’y aura pas d’options pour le désactiver. Il annonce d’ailleurs directement la couleur : les gemmes seront autorisées dans les tournois officiels Capcom.
Tourné majoritairement vers les joueurs avancés pour ajouter un élément stratégique au jeu, ce système fera également office de porte d’entrée pour les nouveaux joueurs qui ne se sentent pas assez forts en leur donnant un coup de pouce. Et pour éviter que tout ce joli monde soit perdu dès le début avec toutes les configurations possibles, des presets de gemmes seront mis à la disposition des joueurs.
Le jeu devrait comprendre plusieurs centaines de gemmes sur le disque, mais elles ne seront pas disponibles dès le départ. Les joueurs auront juste accès à un kit de démarrage et devront récupérer les autres par la suite (les conditions restent à déterminer). Si la customisation avec les gemmes plait et que les joueurs en redemandent, le système est suffisamment flexible pour qu’ils en rajoutent d’autres plus tard.
Paul, Law et Xiaoyu confirmés dans Street Fighter X Tekken
Comme on pouvait s’y attendre après le teasing des personnages Street Fighter la semaine dernière, Yoshinori Ono a révélé trois nouveaux teasers de personnages Tekken lors de son panel Street Fighter X Tekken à la New York Comic-Con. Les indices étant beaucoup plus évidents, on reconnait très facilement Law, Paul et Xiaoyu dans ces vidéo.
Yoshinori Ono à propos du sexe de Poison
Alors qu’elle n’était qu’un personnage mineur de Final Fight, Poison a toujours été sujet à controverses dès qu’il est question de son sexe. Femme au départ, transexuel à son passage en Occident avant d’être remplacée par un punk aux cheveux verts nommé Billy dans la version américaine de Final Fight, Poison a toujours été perçue de plusieurs manières par les joueurs. Avec l’annonce de sa présence dans Street Fighter X Tekken, le débat concernant son sexe exact qui sévissait déjà depuis un moment a pris plus d’ampleur. Deux camps s’opposent : ceux qui voient Poison comme un transexuel et veulent que les autres l’acceptent, et ceux qui considèrent que ce changement de sexe était absurde et que Poison est et restera toujours une femme.
Le souci dès que l’on rentre dans des représentations de genre dans n’importe quel média, c’est que contrairement au personnage classique blanc hétérosexuel que l’on retrouve un peu partout, il est toujours plus difficile pour les autres groupes de trouver un personnage auquel ils peuvent s’identifier (il suffit de voir le temps que ça a pris pour qu’on voit un héros noir dans un jeu vidéo). En tant que transexuel, Poison incarne alors un personnage fort qui est très loin de la représentation négative qui en est souvent faite.
Abordant le sujet dans cette optique EGM a discuté du cas de Poison avec Yoshinori Ono et comment Capcom le percevait. Selon Ono-san, la position de Capcom sur la question est volontairement floue de manière à concicilier les deux camps. Ono-san pense d’ailleurs que c’est de leur responsabilité de soutenir les deux camps et qu’ils ne peuvent donc pas donner une réponse claire à 100%. Ils veulent être sûrs que les fans de Poison soient satisfaits de la manière dont elle est représentée par rapport à l’idée qu’ils se font du personnage. A ce sujet, ils veulent s’assurer que sa représentation ne soit pas rabaissante et ils travaillent donc en étroite collaboration avec la GLAAD (Gay & Lesbian Alliance Against Defamation) pour éviter des erreurs de parcours comme quand Ryu et Chun Li déclaraient que Poison n’était pas une vraie femme dans les premières versions de Street Fighter X Tekken.
Dans un tout autre registre, King of Fighters XIII lui ayant beaucoup plu, il est plus ouvert qu’avant à l’idée de faire un Capcom vs SNK 3.
TGS 2011 : Description du Gem system de Street Fighter X Tekken
Dans une interview donnée à GameSpot, Yoshinori Ono parle du Pandora Mode de Street Fighter X Tekken et surtout donne quelques indices sur le Gem system. Sans pour autant rentrer dans les détails, il indique que ce système ira plus loin qu’une simple customization de l’aspect du personnage en donnant l’opportunité aux joueurs de changer des mouvements et les timings en équipant des gemmes.
TGS 2011 : Street Fighter X Tekken Vita aura des DLC cross-compatibles PS3 et peut être un mini stick
On le savait déjà depuis un moment, Street Fighter X Tekken aura des DLC après son lancement. Yoshinori Ono a expliqué un peu plus dans les détails à Joystiq à quoi on peut s’attendre avec ces futurs DLC gratuits et payants. Il leur a révélé que les DLC de la PS3 et PS Vita seront cross-compatibles sur les deux consoles. A partir du moment où vous utilisez le même compte PSN, ce que vous achetez sur PS3 fonctionnera sur Vita et vice-versa.
Interrogé sur la possibilité d’un mini stick pour la Vita, Ono-san répond qu’ils sont déjà en train de voir avec Mad Catz pour en faire un.
Street Fighter X Tekken – Ono’s Evil Plan
Tekken 3D Prime Edition TGS Trailer
Après avoir fait participer Katsuhiro Harada à des défis les plus loufoques les uns que les autres pour la promotion de Street Fighter X Tekken, c’est au tour de Yoshinori Ono de s’inviter dans un trailer promotionnel complétement décalé de Tekken 3D prévu spécialement pour la conférence pré TGS de Nintendo. Un second trailer se concentrant uniquement sur le gameplay du jeu complète le tout.