Putain deux ans

Bas Gros Poing a deux ans, c’est un peu fou en fait quand on y pense.

Il y a deux ans Neithan, un type que j’assimilai à John Lennon*, croisé deux trois fois à des soirées, me téléphone en mode « ouais t’es igné son on voudrait faire un podcast ça te dirait de nous aider ou de nous dire comment faire ? »

Et plutôt que de fuir ou refuser, j’ai aidé à monter tout ça.

Et puis voilà, on s’est retrouvé en novembre 2009 à enregistrer la première émission après quelques galères. A ce moment là ma fille avait 3 mois, maintenant elle marche et elle commente les vidéos de gameplay de Skullgirls à base de « elle fait quoi là ? » et Bas Gros Poing commence à jouer avec ses amis de Barre de Vie chez Canard PC. Le truc avec les enfants c’est qu’ils font toujours n’importe quoi à l’adolescence.

Il y a deux ans et demi tu me choppais dans un bar et tu me demandais de te parler de jeu de baston j’aurai répondu sous la menace Soul Calibur (dosé activement dans ma colloc depuis le premier sur dreamcast) et probablement Guilty Gear (mais plus comme souvenir de déculottées incompréhensibles). Alors Bas Gros Poing ça m’a apporté une passion de plus où regarder mon temps libre disparaître. Rencontrer des gens passionnés et prêt à pas mal de choses et puis surtout heureux de parler de leur passion, pour moi c’est ça Bas Gros Poing.

Et c’est ça que j’adore, ce qui fait que je suis content de faire partie de l’équipe, même si ce n’est que du côté technique, cette passion dévorante associée à une envie de la partager. Et puis c’est tout de même communicatif, je dose quand je peux, je passe parfois en salle d’arcade et j’ai même tenté quelques compétitions.

Je me souviens à quel point on ne s’attendait pas à l’engouement lorsque les serveurs sont tombés en février 2010 parce qu’il y avait trop de trafic pour écouter les résumers à l’arrache de Neithan et Liky enregistrés durant les nuits de la WGC. Et puis il y a eu le Stunfest où on nous a demandé de signer des T-shirts (purée même quand je jouais du métal j’ai pas signé autant d’autographes).

Ce petit message c’est un peu ma déclaration d’amour, à Neithan qui est un fou furieux qui porte le projet sur ses épaules, à tous les autres qui bien évidemment font aussi vivre le projet maintenant ou l’on fait vivre et puis à tous ces gens que j’ai rencontré en deux ans d’aventure.

Et c’est surtout mon remerciement pour vous, les lecteurs/audteurs, ceux qui viennent régulièrement et sans qui bien sûr on n’existerait pas, ou pas comme ça.

Et un jour on rachètera Shoryuken c’est prévu.

* La première fois que j’ai vu Neithan il avait les cheveux longs, des lunettes de soleil de hippies et des fringues 70’s