Je commence à beaucoup aimer ces petits intermèdes textuels avant chaque podcast. Cette fois-ci pas d’histoire abracadabrante, aucune. J’ai presque envie de dire que c’était trop facile. Dodo chez Sly, sommeil réparateur, voyage tranquille en RER. Bon j’avoue j’avais oublié de dire à WellCook où fallait s’arrêter mais je pensais quand même que sa mémoire géographique était au moins aussi développée que sa partie consacrée à l’arcade, je me suis trompé. C’est de sa faute s’il est pas descendu au bon arrêt. Puis bon plus de peur que de mal, vu qu’on l’a retrouvé et qu’on est monté à six dans la clio-like de Liky pour aller chez Frionel.
Je tiens à dire qu’à chaque fois que j’arrive chez Frionel il se passe un truc de l’ordre du merveilleux. La dernière fois on cherche l’entrée et là un homme nous dit « Vous allez chez Frionel non ? » avec un aplomb qui nous laisse idiots. Bon il s’agissait de son colocataire, et une fois rentré dans l’appartement on a enregistré les visages. On nous la refait pas hein ! Puis là on arrive chez Frionel, on sonne et là… Une jeune fille arrive nous dit « Vous allez chez Frionel non ? » Là on est tous restés très cons. Nan mais faut dire les choses, une fois je veux bien, mais sommes-nous à ce point reconnaissables à chaque fois qu’on va là-bas, il y a marqué « ON VA CHEZ FRIO » sur nos fronts, au point qu’ une personne au pif nous fasse entrer ?
Bon sinon tout s’est très bien passé. Il y avait des œufs en chocolat en plus !
Ce troisième podcast aborde donc trois sujets importants. Premièrement la naissance de SNK comme entreprise ainsi que celle de Capcom, puis la rivalité naissante qui va naître entre ces deux groupes qui vont alors se battre pour à chaque fois dépasser l’autre, n’hésitant pas à s’emprunter et se faire des clins d’oeil mutuels. On parlera aussi de la Neo Geo comme plateforme de développement quasi-unique de SNK et de la révolution qu’elle a amené dans les salles, et pour finir par Fatal Fury premier du nom, tentative semi-ratée de la part de SNK de rivaliser avec Street Fighter mais néanmoins précurseur sur de nombreux points qui font aujourd’hui les jeux de combat et la légende de SNK.
Comme d’habitude le podcast est à écouter en direct sur le site, à télécharger sur votre ordinateur ou bien vous pouvez aussi vous le procurer sur Itunes. Je remercie encore une fois les gens qui rendent ce projet toujours possible et de manière toujours plus réussie.
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Le site anniversaire de la neogeo dont on parle dans le podcast peut être vu ici.
Ben RGB qui a défaut de pouvoir nous apporter ses lumières lors du podcast (il est au Japon le bougre !) corrige quelques menues erreurs dites pendant l’enregistrement.
Street Smart c’est du 2 vs 2 et non du 2 vs 1.
POW n’est pas le nom japonais de Prisonier of War. Le nom original japonais est Datsugoku qui veut dire évasion en japonais.
POW n’est pas la suite de Ikari Warriors, la suite est bien sorti au Japon sous le nom de Dogo Soken et Victory Road en occident. L’autre lecture du premier kanji de Dogo est Ikari, c’est le même kanji.Pour le system MVS, il faut souligner que Nintendo avait déjà introduit le playchoice 10 en 89 qui permettait de mettre 10 jeux différents (NES ) en arcade.
Au départ la NeoGeo AES était en location en 90 en fait, c’était surtout ça donc au début Arcade MVS et AES location (et avec la Memory Card pour fait le pont entre les 2 machines).DIMPS a participé à SFIV, et à la tête de la société on trouve Takashi Nishiyama.
Fatal Fury n’est pas vraiment une réponse à Street Fighter, c’est plutôt une contre attaque à SFII, puisque SNK savait que SFII était en route, Nishiyama était même présent au Loketest de SFII (y en avait déjà à l’époque ) alors qu’en parallèle il bossait sur Fatal Fury. Mais en fait Fatal Fury c’est surtout la suite « officieuse » de Street Fighter, car dans sa tête Takashi avait déjà sa suite de Street Fighter, mais chez Capcom Japan ils voulaient plus entendre parler de Street Fighter, jusqu’à ce que Capcom USA les sollicites. Nishiyama a d’ailleurs bossé sur Spartan X (Irem, Kung Fu master en arcade en occident) c’est là qu’il a eu l’idée de créer un Versus Fighting, au moment de la conception des combats contre les boss (on note déjà la barre de vie).
Mais si SFII était meilleur que Fatal Fury, c’est parce que chez Capcom en fait ils n’aimaient pas Street Fighter I, et ils ont bossé sur tout ce qu’ils n’aimaient pas pour en faire un jeu qu’ils trouvent bon.
Dans Fatal Fury on retrouve les défauts de SF, pas assez de personnages, des coups qui ne sortent pas facilement avec des timings trop rigoureux. Par contre, Fatal Fury était beaucoup plus « cool » que Street Fighter II. C’est là dessus qu’ils ont bossés surtout, music hip hop avec Duck King, etc. Fatal Fury par exemple il y a Terry avec jean basket, on est loin de Street Fighter II en termes de design. Si on écarte le gameplay, Fatal Fury était vraiment plus cool. Nishiyama déjà à l’époque de Street Fighter avait accordé de l’importance à l’univers du jeu. Celui de Street Fighter I collait avec son temps, celui de SFII n’avait pas trop évolué en fait. Alors que Fatal Fury était un peu plus dans son époque. La fin de Fatal Fury avec Geese qui passe par la fenêtre, c’est un peu la même que dans Final Fight où le dernier boss passe aussi par la fenêtre et où on voit sa chute, sur NeoGeo ils ont profité du zoom pour faire un effet plus impressionnant et rendre la scène vraiment marquante.
Leur erreur chez SNK, c’est le gameplay ; pas de cancel, timing difficile sur les coups, pas assez de coups, etc. Et ça ils ont vraiment su l’intégrer avec Fatal Fury Special.
On retrouve aussi dans Fatal Fury, un truc de Street Smart, c’est à 2 contre le CPU, puis ensuite l’un contre l’autre.
Fatal Fury m’a vraiment marqué c’est le premier jeu NeoGeo AES auquel j’ai joué (dans les locaux de Player One il y a presque 20 ans pour l’anecdote).Pour Street Fighter II et la SFC, faut savoir que la SFC est sortie en 90. Et que Street Fighter II est sortie en 91 en arcade. Donc pour la manette SFC moulé pour Street Fighter II, c’est plutôt une légende urbaine je pense. La SFC a contribué au succès de Street Fighter II, c’est clair, mais dès le départ SFII a cartonné en arcade, la messe était déjà dite. SFII Dash était déjà en route à la sortie de SFII SFC.
Merci Ben ! 😉